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En tant qu'intervenant·e·s psychosociaux·ales, travailler avec un public sous contrainte ou «non demandeur» pose de nombreuses questions et difficultés: est-il possible de responsabiliser des gens sous contrainte ? Utopie ou réalité ? Comment se positionner entre l'aide psychosociale et le contrôle social ?
Les philosophies de soins et d’accompagnement demandent aux soignant·e·s, aux animateur·trice·s et aux éducateur·trice·s de mettre les résident·e·s « au centre » de leurs préoccupations. Répondre à leurs besoins et pallier leurs incapacités font partie des objectifs de toute prise en charge proposée.
Selon la définition internationale du travail social, celui-ci « promeut le changement et le développement social, la cohésion sociale, le développement du pouvoir d'agir et la libération des personnes. Les principes de justice sociale, de droit de la personne, de responsabilité sociale collective et de respect des diversités, sont au cœur du travail social ».
Beaucoup de travailleur·euse·s sociaux·ales travaillent pour des organisations privées qui proposent des prestations sociales réalisées sur commande et financement d’un tiers (assurances sociales, cantons, communes, etc.). Cela concerne la plupart des domaines du travail social: handicap, insertion professionnelle ou sociale, pauvreté, etc.
Le sketchnoting et la facilitation graphique désignent l’association de l’image au texte ou l’utilisation du visuel pour transmettre un concept via le dessin. Leur usage peut être personnel (prise de notes, réflexion, résumé, etc.) ou collectif / professionnel (entretien, présentation, prise de notes de réunion, etc.).
La charge mentale, c’est le fait de devoir penser en même temps à des éléments appartenant à des univers séparés physiquement. Ainsi, la charge mentale n’est ni un cumul ni une (simple) addition de tâches; ce n’est pas non plus vivre deux journées en une seule. C’est le fait de coexister dans deux mondes à la fois, c’est donc vivre en même temps deux charges.
L’environnement du travail social est généralement marqué par l’incertain et l’inattendu. L’évolution des situations est difficilement prévisible. Les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux doivent compter avec d’autant plus de surprises et de rebondissements que le réseau de soutien est large et ses intervenant·e·s nombreux et nombreuses. Dans ce contexte, il n’est pas simple de planifier l’intervention.
Pour tout·e professionnel·le, la qualité de ses relations avec les personnes accompagnées ou ses collègues est déterminante pour l’efficacité de son travail et le sens de ce dernier, mais aussi pour son propre bien-être. Mais comment établir de bonnes relations de travail alors que l’on ne se connaît pas forcément très bien, que l’on connaît encore moins l’autre et que les interactions se font dans des conditions de travail pas toujours choisies ?
Plus moyen d’avancer, ni même de reculer. La situation est sans issue, bloquée. Parfois depuis des mois, voire des années. Pourtant, elle a été retournée dans tous les sens, malaxée, triturée, analysée encore et encore. On ne voit pas, ou plus, de solution. Sentiment désagréable d’être au bout de son latin.