Société suisse d’utilité publique
La valeur de la démocratie
À quoi ressemble la vie dans un pays qui bafoue les libertés individuelles ? Et que ressent-on quand on se retrouve soudainement dans une démocratie où l’on a le droit d’exprimer son opinion ? La «SSUP» a exploré ces questions dans un projet vidéo. Dans sept clips émouvants et parfois déstabilisants, des personnes migrantes originaires d’États autocratiques évoquent la valeur de la démocratie. Ces témoignages invitent à la réflexion et peuvent aussi servir de base à des discussions dans un cadre éducatif.
Les clips d’environ huit minutes chacun donnent non seulement la parole à Sidney et Awin, mais aussi à Amine (25 ans, de Guinée-Conakry), Anabel (37 ans, de Cuba), Abobaker (23 ans, d’Afghanistan), Jee (36 ans, du Sri Lanka) et Semhar (25 ans, d’Érythrée).
Awin (47) d’Iran: «Sentir qu’on vit dans un État de droit est encourageant.»
Ces sept personnes migrantes originaires de trois continents racontent sept histoires très différentes. Chacune et chacun donne sa vision tout à fait personnelle de ce que signifie la démocratie. Dans leurs témoignages parfois joyeux, souvent déstabilisants et émouvants, ils racontent les expériences qu’ils ont vécues dans leurs pays d’origine et décrivent comment ils voient la Suisse et sa population. «La Suisse est un exemple en matière de liberté d’opinion et de sécurité», estime Jee. Anabel pense que les Suisses n’accordent pas assez de valeur à ce qu’ils ont et sont trop critiques. Il a fallu du courage à ces femmes et à ces hommes qui ont grandi dans des pays non démocratiques pour se mettre à la disposition de la SSUP et s’exprimer publiquement.
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À propos de ce projet vidéo :
La SSUP a réalisé ce projet vidéo au printemps 2023 en collaboration avec Ammann, Brunner & Krobath AG (concept/réalisation) et ton und bild GmbH (tournage/montage). Les personnes migrantes interviewées ont été approchées au travers d’organisations humanitaires ou par le biais de connaissances personnelles. Certaines habitent depuis longtemps en Suisse, d’autres ne sont arrivées qu’il y a quelques années. Toutes et tous ont pu raconter librement leur parcours avec subjectivité.